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Nous nous devons d'aimer notre prochain, mon enfant. [Pv: Lucile]

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Alexander Anderson
Alexander Anderson

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Arrivé(e) le : 30/09/2012
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MessageSujet: Nous nous devons d'aimer notre prochain, mon enfant. [Pv: Lucile] Nous nous devons d'aimer notre prochain, mon enfant. [Pv: Lucile] EmptyDim 30 Sep - 20:35

Un long silence retentit, un silence de mort avant l'arrivée des premiers rayons de soleil. Personne dans les rues, personne dans les commerces eux-mêmes fermés, seuls quelques employés de gare se préparant à l'arrivée du prochain transport accueillant les nouveaux arrivants à la ville. Les wagons s'arrêtèrent au rythme des freins crissant sur les rails, comme le ferait les anciens moyens de transport alors que pourtant...Ce n'était pas un lieu trop horrible. Les touristes ou nouveaux habitants parvinrent à sortir en masse, tous se ruèrent comme s'ils n'avaient pas la possibilité d'attendre que les choses se fassent lentement. Le stress...Quelle abomination du quotidien capitaliste...Pourtant, en prenant soin de prendre son temps, l'esprit pouvait juger convenablement des situations. Calmement, les jambes croisées sur son siège, un homme souriait sadiquement en imaginant un peu ce qui l'attendait en ces lieux. Tous ces esprits dégoutants, ces apparitions du malin qui ne méritaient qu'une réorientation en les envoyant au Seigneur tout puissant. Lorsque tout le monde quitta enfin le train, l'homme se leva lentement avec une parfaite sérénité. Lorsqu'il sortit de la porte de son compartiment, les deux mètres quinze se firent bien évident au regard de la contrôleuse qui resta sans voix en essayant de regarder le visage de l'homme. Lunettes rondes de vue approfondissant un regard de fauve pour un visage travaillé par la guerre ainsi qu'une longue cicatrice sur la joue gauche. Il pourrait faire un super basketteur rien que par la taille ainsi que son corps athlétique mais rien que la blouse de prêtre ainsi que l'immense croix autour du cou en disaient bien long sur les voeux prononcés devant Dieu. Une bible ornait sa main gauche comme si elle faisait partie intégrante de son membre. D'un sourire timide, la contrôleuse présenta un prospectus de la ville en demandant d'une voix douce:

"Etes-vous ici pour le plaisir ou le travail?"

Curiosité professionnelle, non un pêché mais bien un honneur de voir à quel point elle s'attachait à son travail malgré la forte impression ressentie. D'un grand sourire, la voix roque de l'immense personnage se fit attendrissante en vue de la réponse qui ne se fit tarder: "Ni l'un, ni l'autre. C'est notre Père qui a simplement guidé mes pas." puis lentement, il prit sa croix entre ses doigts puis embrassa rapidement l'objet. Se dirigeant vers l'académie calmement, l'immortel murmura lentement, pour orner chacun de ses pas, les quelques mots qui ne pouvaient être entendus que de lui "Votre père qui est aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre lame pourfende les ennemis sur ma route. Le fils de Satan plaidera ses crimes face à votre jugement indiscutable, Amen!". Eh oui, notre héros bien aimé ne s'était pas fait que des amis auprès du réseau d'exorcistes, certains approuvèrent mais d'autres détestèrent cette idée pendant que d'autres encore l'ignoraient. Mais un homme comme Alexander, oh croyez moi qu'il ne voudra jamais accepter l'idée d'une telle présence au sein de l'organisation. Un pêcheur était un pêcheur, quelque soit ses intentions de base.

Après quelques minutes de marche pas du tout discrètes (Je voudrais bien vous voir à la place des passants! Imaginez un peu un prêtre de plus de deux mètres, la démarche inquiétante et le sourire psychopathe, le tout avec une aura faisant frémir n'importe qui...Même ceux qui ne connaissent rien à ce domaine.), le voici enfin arrivé à destination! Une école pour futurs tueurs de monstres. Des jeunes gosses prêts à faire la guerre contre les plus grands! Quelques jeunes filles chuchotèrent entre elles sur la raison d'une telle présence pendant que les garçons firent un pas en arrière. Pourtant, s'ils savaient que notre protagoniste faisait la guerre pendant qu'ils étaient encore dans leurs berceaux, ils auraient plus de respects. Mais la modestie devait être de rigueur lorsque l'on était la main de Dieu, il ne fallait pas rechercher la gloire ni le respect mais simplement la reconnaissance des proches et supérieurs.

"Père Anderson? Quelle surprise incroyable! Quel honneur de vous recevoir au sein de l'académie!" hurla un professeur en voyant la figure historique du Vatican être présent. L'homme courut rapidement puis se courba. "Je vous en prie, je ne suis qu'un humble visiteur venu loger quelques temps ici pour vous aider. Ne changez pas vos habitudes." répliqua rapidement la légende au vu des paroles énoncées. La discussion tourna autour de tout et de rien, sur les habitudes des élèves mais aussi la façon dont les cours se focalisaient afin de les transformer en experts. Pas mal du tout bien que c'était encore bien gentillet tout ça, on dirait des cours en période de paix alors que la guerre était encore toute proche! Toutefois, un détail sauta rapidement au regard d'Alexander, comme si un service devait être demandé sans réellement oser le faire. Chose qui fut rapidement arrangée lorsque le père demanda rapidement d'en venir au but d'une telle discussion! Qu'il venait de faire un long voyage et qu'il ne voulait pas perdre son temps pour rien. Le service était bien étrange mais, ma foi, tout à fait amusant:

"Je voulais vous demander...Nous devons faire un test pour les premières années. Un test sur le terrain supervisé par un expert et malheureusement il nous manque quelqu'un! Juste pour une seule élève! Elle est brillante et elle saura être attentive à vos conseils! Je vous le jure! Et...Et..."

Lui? Superviser une élève? Lui qui avait tué tellement de pactisans, de démons mais aussi d'humains ayant cachés des informations. Lui qui avait torturé des femmes et des enfants simplement pour localiser un démon. Lui? Etre le sensei d'une session pour une enfant? Quelle bonne blague!! Mais pourtant, la perspective était plus qu'enrichissante et cela permettrait un peu de mesurer l'étendue des connaissances des nouvelles recrues. Anderson ne savait pas si le professeur mentait ou pas pour le talent de la brebis combattive mais pourquoi ne pas vérifier par soi-même? Rebroussant chemin en direction de la ville, notre homme lâcha juste un dernier "Dites lui de venir à 23h au cimetière." puis, sans attendre davantage, l'homme retourna en direction de la ville afin de prendre une chambre à l’hôtel. Ne sachant pas combien de temps il restera en ces lieux. Mais au moins, ce soir, il allait pouvoir mesurer l'intensité démoniaque de la région et le cimetière sera le parfait terrain d'entrainement.
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Lucile Valentine
Lucile Valentine

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MessageSujet: Re: Nous nous devons d'aimer notre prochain, mon enfant. [Pv: Lucile] Nous nous devons d'aimer notre prochain, mon enfant. [Pv: Lucile] EmptyLun 1 Oct - 16:24

Dans l'ensemble, Lucile commençait à bien s'intégrer à cette nouvelle vie. On ne pouvait pas vraiment dire qu'elle l'aimait pour autant mais elle s'en sortait relativement bien. Elle qui avait toujours eu des gens prêts à l'aider et à s'occuper de ses besoins se retrouvait maintenant à vivre en parfaite autonomie… Certes, elle était en internat ce qui facilitait grandement les choses mais elle était désormais complètement seule. La jeune fille avait de la chance en un sens, l'avocat de son père qui avait tout pris en charge à sa mort, n'était pas bien dérangeant et était honnête. Cela lui laissait une grande liberté d'action et d'esprit. Assez pour qu'elle puisse pleinement se plonger dans ses nouvelles études.

Justifier ses choix avaient été relativement problématiques par contre et seul l'état de sa mère lui avait permis de réaliser ses projets. Anna Valentine était dans un coma très profond et sa santé restait particulièrement instable, interdisant ainsi tout déplacement sur de trop grandes distances. Or un voyage Tokyo – New-York pouvait bien être qualifié comme tel. Cela lui avait ainsi fourni une excellente excuse pour son désir de rester ici, contrecarrant ainsi les plans du reste de sa famille qui voulait qu'elle rentre aux USA. Une fois sa présence au Japon confirmée, elle n'avait rencontré aucun obstacle pour son inscription à l'Académie. Pour le reste du monde, elle changeait juste d'école et rentrait dans un internat… Il n'y avait que sa mère dans le coma pour connaître le choix de ses "options"…

Pour l'instant cela ne se passait pas trop mal… La jeune demoiselle se montrait particulièrement studieuse et motivée, même si ses talents étaient terriblement limités en comparaison de ses petits camarades. La seule chose qui la sauvait, à ses yeux, était le fait qu'elle s'entraînait au stand de tir depuis déjà de nombreuses années. Cela lui avait permis de se diriger vers la spécialisation des dragons. D'ailleurs elle avait du démontrer qu'elle savait parfaitement se servir de ses armes, et qu'elle en connaissait les dangers, pour être autorisée à les porter. C'était d'ailleurs une façon de faire tout à fait déstabilisante pour Lucile…

Elle avait encore beaucoup de mal à les utiliser dans le cadre de sa formation… Traiter la jeune fille de lâche ou d'impuissante aurait été une grossière erreur d'appréciation. Mais mettre un ennemi en joue n'était pas quelque chose de naturelle pour l'adolescente car cela faisait des années qu'elle pratiquait sur cibles factices. Elle était bien allée à la chasse une ou deux fois mais ôter la vie à un animal qui n'avait rien demandait à personne ne l'avait pas spécialement transportée. Ce n'était pas comme ceux qui pratiquaient le sabre, ou récitaient de longs psaumes imbuvables. Elle n'avait jamais eu à s'entraîner sur des cibles mouvantes dotées de volonté, d'une existence propre… Ce n'était vraiment pas la même chose du tout…

En attendant elle se montrait studieuse et profitait de chaque instant de son temps libre pour se maintenir en forme, alternant passage à la salle d'entraînement et quelques séances de roller… Lucile avait d'ailleurs la manie de se déplacer presque exclusivement à l'aide de ces derniers, démontrant une habilité certaine à rouler quel que soit le terrain. Ce jour là elle avait déjà fait plusieurs tours du campus avant de se décider à se rendre à la salle d'entraînement. Elle en était encore au stade de débutant mais chaque heure passée là-bas lui permettait de toucher plus de balles… Sauf que ce jour-là, quelqu'un l'attendait dans la salle. L'un de ses professeurs faisait le pied de grue juste devant la porte et se porta directement à sa rencontre. Sur le coup Lucile cru que c'était parce qu'elle roulait dans les couloirs mais l'air affable du vieil homme eut tôt fait de la rassurer.


-Mademoiselle Valentine, je vous cherchais justement… Dans le cadre de votre formation nous aimerions que vous vous rendiez au cimetière ce soir. A 23h… Je ne peux que vivement vous conseiller d'être ponctuelle Mademoiselle…

Et sans autre forme d'explications, l'exorciste l'abandonna à ses questionnements… Lucile resta quelques instants interdite en se demandant pourquoi on lui demandait cela. Puis elle se dit que ce serait certainement une expérience enrichissante… Elle passa le reste de l'après-midi à se préparer; s'entraînant, révisant mais, surtout, préparant ses munitions avec soin… La jeune fille fit même une concession, abandonnant ses rollers et ses tenues acidulées pour quelque chose de plus conventionnel.

L'élève arriva à l'heure aux grilles du cimetière. Elle avait tout son matériel sur elle mais ne transpirait pas pour autant la confiance absolue. La situation était inédite et elle ne savait même qui elle devait rejoindre, ce qui avait tendance à la mettre mal à l'aise. Et le fait qu'elle soit seule n'arrangeait absolument pas les choses.

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Alexander Anderson
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MessageSujet: Re: Nous nous devons d'aimer notre prochain, mon enfant. [Pv: Lucile] Nous nous devons d'aimer notre prochain, mon enfant. [Pv: Lucile] EmptyDim 7 Oct - 9:17

> Jour 1 - 23 Heures

Voici maintenant quelques heures que le prêtre était arrivé en ville, qu’il avait fais un repérage des lieux mais aussi assimiler les informations sur ce qu’il se passait ici. Les démons, ces êtres sans foi ni lois prenaient un malin plaisir à se démultiplier pour envahir ce beau monde. Satan reprenait des forces, pendant que les exorcistes avaient pris une sérieuse baffe avec la mort de Fugimoto et la baisse de puissance du père Anderson. Ces deux hommes étaient les plus grands combattants de ces derniers siècles. Les deux hommes ont partagé les mêmes batailles, ont traversé tous deux des épreuves insurmontables mais seulement leurs manières de faire différaient. Ils étaient tous deux les Paladins de l’ancienne génération…Enfin tous deux était un grand mot mais la main de Dieu n’avait pas obtenu ce titre simplement parce qu’il était dangereux et ne pouvait pas être un modèle pour ces jeunes. Seulement ses capacités au combat n’en restèrent pas moins supérieures à la moyenne ! Une puissance amenant la peur auprès des ennemis et le respect dans les forces alliés.
Seulement aujourd’hui, la nuit s’avèrerait bien étrange puisque c’est sous la casquette d’instructeur que l’homme allait se rendre au front. Il n’allait pas combattre mais conseiller afin de rendre une petite brebis égarée en lionne aux crocs acérés. Sous la pleine lune, Anderson traversait les ruelles avec un sourire carnassier, un fauve lâché en pleine nature dans l’espoir parfait d’accomplir un génocide sous la beauté éclatante de la lune, une lumière guidant ses pas. Vous vous questionnez surement sur la baisse de puissance de l'homme. Eh bien suite à un affrontement en duel avec un démon digne de la puissance des Rois des Enfers, notre ancien prétendant au titre de Paladin s'est vu scellé pour une partie de ses pouvoirs...Le renvoyant au simple combattant chevalier que l'on connait. Mais cela ne l'empêchait pas d'être un terrible combattant sanguinaire!

L’heure tourna, les flèches de l’horloge parvinrent finalement à faire entendre le son retentissant des 23 heures. Seul ce bruit se fit entendre et l’intonation pourrait en effrayer plus d’un car comment se sentir à l’aise lorsque l’on se trouvait près d’un cimetière, seule, alors que c’était le lieu de rassemblement de pas mal de mauvais esprits ? Impossible ! A moins, bien entendu d’être un païen ou simplement de s’appeler Anderson Alexander ! Sans voir l’apparition de l’homme, des bruits se firent entendre de sous la terre pendant que des esprits fantomatiques firent leurs entrée en scène sous les yeux de la jeune fille, des petits esprits sans pouvoirs qui firent d’immenses grimaces à l’exorciste présente avant de se rendre sous terre. Une manière pour eux de montrer qu’ils n’étaient pas matériels et qu’ils ne pouvaient être atteints que par des humains avec les pouvoirs de Dieu. Cela tombait bien, la jeune demoiselle était doté de ces compétences, quelque soit la classe choisie, et pourrait les vaincre lorsque le top départ sera donné. Amusés par la présence féminine, les suppôts du malin se ruèrent vers les corps inertes des cadavres d’anciens habitants pour en prendre le contrôle, comme le ferait un mauvais film d’horreur…Les êtres sans vies frappèrent les cercueils afin d’en être libérés, poussèrent des hurlements de douleurs comme le ferait tout être aux cordes vocales brisées et rongées par les vers assoiffés de bactéries se trouvant sur la chair fraiche en décomposition. Enfin, les abnégations de la nature sortirent de leurs barrières pour endosser un rôle dans le magnifique tableau de la terreur. Une flopée de morts vivants vinrent faire place au milieu des sépultures érigées à leurs honneurs afin que les âmes des défunts puissent rejoindre le Père fondateur de toute vie.

Les monstres se ruèrent vers la barrière séparant les morts des vivants, les crocs des monstruosités se dévoilant afin de vouloir dévorer la petite venue en examen. Ils étaient affamés, ils voulaient tuer et seule la barrière du cimetière permit la sauvegarde de l’enfant perdue dans l’insécurité. C’est alors que le son d’un pendentif se fit entendre dans le dos de la jeune fille, une croix lumineuse reflétant la lumière de la lune était à l’origine de ce léger bruit. Quelques pas, traversant la route érigée pour relier le cimetière de la ville frappèrent le sol avec calme. Une chevelure blonde érigée en arrière et en pic, une barbe surplombant le menton ainsi qu’un long manteau blanc immense enveloppant l’immense carrure guerrière fit naitre le personnage au milieu du paysage. Un sourire amusé, toutes dents en évidence, mirent en place des paroles abstraites et pourtant révélatrice de la personnalité du malade mental approchant :

« Nous sommes la bouche de Dieu, les agents sur Terre du Chatiment Divin. Notre mission est de détruire jusqu’au dernier, les fous qui s’opposeront à notre Seigneur… » Puis lentement une baïonnette à chaque main du père apparurent comme si elles sortaient des manches longues de la veste grise de l’homme, des armes tranchantes pouvant découper tout ce qui entrait en contact avec si l’envie prenait le démoniaque homme d’église. Ces deux armes firent accompagnées d’un mouvement lent des bras faisant une croix devant le visage du barbu qui finit son monologue d’introduction, le son strident du métal s’entrechoquant avec sa jumelle pendant que la voix roque du père en finissant avec son accompagnement du rituel de catholique. « …Aaaaamen ! »

Soulevant une question existentielle suite à tout ça « mais qu’est ce que c’est que cette nuit ? » car je ne sais pas pour la demoiselle étant au milieu de toute cette folie mais à sa place, je ne serais pas à l’aise en tant que narrateur ! J’aurais déjà pris mes jambes à mon cou et encore ! Je ne suis pas sûr que ce soit la solution de sécurité pour tout vous dire. S’avançant en direction de la demoiselle, Anderson baissa son visage afin de pouvoir croiser le regard de sa disciple d’une nuit. Dépassant les deux mètres, peu de personnes même parmi les plus grands basketteurs pouvaient se complaire à dire qu’ils étaient aussi grands que le combattant affaibli. Il observait au travers de ses lunettes rondes de vue la petiote venue au milieu de la bataille sans comprendre ce qu’il se passait encore. Même si elle venait de se faire un aperçu de la situation pour l’avoir vécue, la scène s’est déroulée quand même en moins de cinq minutes et rétablir ses esprits n’était pas toujours évident. Si elle était sereine après ça alors chapeau ! Elle sera alors une exorciste digne de ce nom !
« Tu es à l’heure, c’est bien…Très bien même ! » puis approchant son visage à un centimètre du sien, le père continua sur sa lancée en annonçant « Cela fait bien longtemps que je n’ai plus chassé du zombie, cela tombe bien j’adore ça ! Mais aujourd’hui je compte aussi sur la catholique que tu es pour montrer aussi l’étendue de ta croyance. Tue, déchiquète, martèle, massacre, dévore les ennemis qui sont devant toi, rends au Seigneur tout puissant ce qui appartient au Seigneur et que le reste soit rendu au Malin ! La manière importe peu tant que le résultat est là. »

Parole sans fondements de théorie, instructions étranges mais annonçant simplement la démonstration de la puissance de la recrue afin qu’elle puisse avoir une expérience du terrain enrichissante. Elle devait simplement tuer les abnégations sans prendre de gants, même s’il y avait le corps de ses parents au milieu de tous, même si elle avait des sentiments ou apriori, elle devait jeter tout cela à la trappe pour simplement faire son devoir. Tout cela sous le regard avisé d’un homme sans pitiés. Certains mère oiseaux jettent leurs enfants du nid pour qu’ils apprennent à voler, ce sera la même chose pour elle mais d’une manière différente. Jetant une des armes de sa main en direction du portail protégeant l’accès au cimetière, celui-ci s’ouvrit sous la férocité des zombies qui foncèrent en direction des deux protagonistes. Le massacre pouvait commencer !

Spoiler:
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Lucile Valentine
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MessageSujet: Re: Nous nous devons d'aimer notre prochain, mon enfant. [Pv: Lucile] Nous nous devons d'aimer notre prochain, mon enfant. [Pv: Lucile] EmptyLun 8 Oct - 15:30

Les cimetières aux abords de minuit, c'est toujours quelque chose… Et pas besoin de manifestations surnaturelles ou démoniaques pour que l'effet soit réussi. L'imagination marche très bien toute seule, alimentée par cette vieille peur de la mort et du noir, cette peur ancestrale dont on ne s'est jamais véritablement débarrassé. Alors imaginez ce cerveau reptilien commençant à s'affoler, sachant qu'il sait parfaitement que ces peurs sont fondées et pas uniquement issues d'un quelconque folklore moralisateur… Le poids réconfortant de ses deux glocks dans le bas de son dos parvenait à peine à dissiper la nervosité de la jeune femme. Après tout, même si Lucile était normalement équipée en conséquence, elle s'étonnait d'être seule. Où était son rendez-vous? N'y avait-il pas d'autres exorcistes?

Alors qu'elle scrutait la rue, guettant l'arrivée d'une silhouette familière, un bruit la fit se retourner. Des grattements, multiples, des coups sourds et le craquement du bois pourri qui cède enfin. Les vieilles craintes étaient effectivement parfaitement justifiées… Le spectacle auquel elle était en train d'assister avait de quoi nourrir les terreurs nocturnes des six prochaines générations. Et pour l'instant, elle était la seule personne "compétente" et "qualifiée" à pouvoir endiguer la menace. Ce qui, somme toute, était une bonne grosse blague de mauvais goût. La jeune fille n'était jamais allée au feu de cette façon, habituellement il y avait toujours un ou deux professeurs ultra-qualifiés dans les environs, encadrant parfaitement leur petit exercice… Alors que les premiers zombies venaient s'écraser sur la grille, tendant leurs bras putrides vers la fabuleuse friandise qu'était l'américaine, cette dernière sentit le poids de ses responsabilités sur ses épaules…

Tant que la grille tenait, elle avait un peu de temps. Lucile dégaina donc ses armes, l'une après l'autre, pour s'assurer qu'elle était prête à faire feu. Parti le cran de sécurité, les balles dans le chargeur conviendraient parfaitement et les prochains étaient à portée de crosse. Elle comprenait mieux, maintenant, pourquoi l'armurier avait tenu à ce qu'elle emporte autant de chargeurs de rechange avec elle. Mais même avec deux chargeurs de plus par arme, elle n'aurait pas le luxe de gaspiller ses munitions. Si elle tirait elle était tenue de faire mouche sous peine d'être rapidement submergée. Profitant de la grille, elle s'offrit le luxe d'une position de tir et de visé parfaite, bras replié et canon posé sur l'avant-bras.

Mais elle n'eut pas le loisir de faire feu. Un bruit dans son dos la fit faire volte-face, craignant de se retrouver avec un civil sur les bras. Elle aurait alors à le mettre rapidement en sécurité, pire, probablement à gérer une crise d'hystérie. Lulu était déjà prête à prononcer les mots adéquats quant elle se retrouva face à un personnage étonnant. Il n'y avait pas d'autres termes… Il lui faisait l'impression d'être l'archétype du fou de Dieu, le fanatique qui se réjouissait d'avance du massacre qu'il allait accomplir en Son Nom, complètement inconscient des risques. Elle bredouilla un vague "Amen…" en réponse au sien, complètement subjuguée par le prêtre. C'était vraiment lui qui lui avait demandé de venir ici? Sur le coup elle se demanda s'il ne valait mieux pas se trouver de l'autre coté des grilles…

Elle ne put empêcher un pas en arrière instinctif lorsque la haute carcasse du Père Anderson se pencha vers elle alors que son regard la transperçait. Lucile n'était pas vraiment menue… Mais pour la première fois de sa vie elle se sentit vraiment, vraiment, toute petite sous ce regard alors que son glock pendait désormais inutile au bout de son bras ballant. La jeune fille n'était peut-être pas terrorisée mais complètement interdite, oui. A nouveau elle recula d'un pas face à sa propension à se rapprocher ainsi d'elle. Il était tout aussi inquiétant que les zombies qui gémissaient à la grille…


-Heu… Oui?

On lui avait toujours dit de ne jamais contrarier les fous. Une fois assurée qu'il n'allait pas l'agresser autrement que verbalement, elle prit enfin un peu de distance. Sauf que dans le même mouvement, le prêtre propulsa l'une de ses armes sur la grille, explosant complètement le système de fermeture. La pression naturellement exercée par les cadavres animés suffit à faire effondrer l'ensemble, laissant le libre accès aux zombies. A la plus grande horreur de Valentine ! La colère lui fit reprendre ses esprits et elle dégaina sa seconde arme. Il n'était plus temps des tirs soigneusement ajustés.

-Mais vous êtes malade !?!!

Lucile était en colère car elle avait peur. Non pas pour elle mais pour la population. Ne sachant rien des capacités d'Anderson, elle ne pouvaitt savoir qu'il y avait peu de chances pour qu'ils soient débordés. Mais, à ses yeux, en agissant comme il venait de le faire, il avait inutilement mis en danger le reste de la population. Il suffisait qu'ils ne puissent pas endiguer certains zombies pour qu'une catastrophe survienne. Elle n'avait pas le temps de faire dans la dentelle ou le discret… Les premiers coups de feu retentirent dans la nuit alors que la jeune femme priait avec ferveur pour que personne ne les entende ou ne cherche à savoir ce qu'il se passait exactement. Ils n'avaient aucun besoin de civils dans leurs pattes… Même si elle parvenait à toucher ses cibles, elle n'avait ni la précision, ni la rapidité des plus hauts gradés de leur ordre.

Sentant que le père allait avoir besoin d'espace, la jeune fille recula jusqu'à l'un des arbres bordant les lieux. Elle s'y adossa et continua à tirer, sachant qu'elle n'aurait pas de difficultés à l'escalader rapidement si elle en avait besoin. Ce qui était d'ailleurs tentant pour un tireur… Eliminer des zombies ne la dérangeait pas sur le principe, il y avait peu de chances qu'elle croise un visage connu, son père étant inhumé aux USA et sa mère étant encore en vie… Par contre, il faudrait faire en sorte que les corps soient traités avec respect. Après… En attendant, passé l'instant de colère, son visage restait parfaitement neutre, image même de la concentration.


-Et s'ils nous débordent?

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